Les accords négociés entre la Suisse et l’UE assurent la stabilité de nos relations avec notre plus grand partenaire commercial. Ils constituent un prérequis à l’accès au marché européen et ouvrent la voie à la recherche et à l’innovation.
Selon l’enquête conjoncturelle réalisée chaque année par la Fondation Genève Place Financière auprès des établissements bancaires, des gérants de fortunes et autres intermédiaires financiers, deux enjeux majeurs façonnent le monde de la finance : la digitalisation et la durabilité.
Imposer les successions et les donations dépassant les 50 millions de francs afin de protéger le climat est un leurre. Pire, cela fragiliserait l’attractivité de la Suisse et les entreprises familiales. Heureusement, il existe une meilleure stratégie pour atteindre l’objectif « net zéro ».
Les fondations installées à Genève participent pleinement à la prospérité de notre canton et à son rayonnement international. Le savoir-faire de la Place financière, le dynamisme du secteur académique et le soutien de la puissance publique ont contribué à ce succès.
Face à un monde de plus en plus fragmenté, à une compétition économique exacerbée et à la volonté de certains Etats de déréglementer afin de favoriser la croissance, la Suisse serait bien avisée de faire preuve de pragmatisme réglementaire, dans le respect du principe de la proportionnalité. Le domaine des services financiers est particulièrement concerné !
Face à l’augmentation continue du coût de la vie, une diminution de l’impôt sur le revenu sera une réelle et concrète bouffée d’oxygène pour la classe moyenne. Alors que les entreprises avaient bénéficié d’un tel traitement en 2019, il convient d’améliorer aujourd’hui la situation fiscale des personnes physiques.
Aussi indissociable de la Suisse que le chocolat et l’horlogerie, le secteur bancaire s’adapte continuellement pour relever les défis auxquels il est confronté. Les banques restent une force économique appréciée par l’opinion publique, qui salue leur solidité et la qualité du service.