L’attractivité et la capacité d’innovation de la place financière genevoise dépend grandement de son niveau de connaissance et d’expertise. En réponse à une constante évolution de la réglementation bancaire, Genève se positionne en fer de lance dans la formation en Compliance grâce à l’engagement commun des secteurs financier et académique.
En voulant augmenter l’impôt sur la fortune, l’IN 185 fragiliserait encore davantage la pyramide fiscale genevoise et porterait un tort considérable au tissu économique cantonal. L’exode massif de contribuables norvégiens devrait interpeler Genève !
Rien de mieux que les « fake news » pour renforcer de vieux clichés ! C’est ce moyen qu’utilisent les détracteurs de la place financière suisse pour discréditer le travail accompli par notre pays dans la lutte contre l’évasion fiscale. Or, la Suisse est bel et bien passée de la parole aux actes et n’a pas à rougir de sa politique fiscale.
Plus de deux ans après l’abandon de l’Accord cadre, Berne a fait un pas important en direction d’une reprise du dialogue réglementaire avec Bruxelles. Toutefois, l’approche dite « spécifique aux établissements » est la grande absente du projet de Mandat de négociation. Or, ce mécanisme est indispensable afin de supprimer un handicap majeur pour la place financière suisse.
Dans ce monde multipolaire où la concurrence entre places financières est vive et où les tensions géopolitiques s’accroissent, la confiance est indispensable. Elle constitue le moteur de l’innovation. Or, la confiance ne se décrète pas, elle se gagne !
L’attractivité de la place financière genevoise repose avant tout sur son savoir-faire. Cette marque de fabrique doit être constamment entretenue grâce à la formation. Or, Genève bénéficie d’une offre de haut niveau en la matière, faisant d’elle un centre de compétences unique au monde dans le secteur bancaire et financier.
Auparavant gage de qualité, le perfectionnisme suisse devient un handicap. Si une réglementation stricte est nécessaire, elle doit rester sensée et adaptée. Notre pays serait bien avisé d’appliquer une neutralité réglementaire.
Denis Pittet, Président de la FGPF explique dans "Le Temps" que la Fondation s’est donné trois priorités stratégiques: la formation, la fiscalité et la finance durable.
En voulant imposer à 100% les dividendes dans un canton qui est déjà le champion suisse des recettes fiscales par habitant, l’Initiative 179 menace frontalement la création de valeurs et l’esprit entrepreneurial à Genève.